Le Mal comporte ou transporte avec lui, une INTENTION, à travers le
temps et l’espace, les individus et les sociétés.
Pourquoi ? Laquelle ?
Aucune idée.
J’en ai parlé dans un article sur le droit de l’élève à ne pas savoir. Pour
un ingénieur en civilisation, c’est à la fois un droit et un devoir. Quand on
ne sait pas, ON NE SAIT PAS.
Quand on cherche en se servant du cerveau ou du mental, c’est très dangereux, car il est très facile d’imaginer des données pour combler le manque. On ne peut pas déterrer de telles données par le raisonnement.
Alors, pourquoi le Mal à l’école et sous quelle forme ?
La forme la plus insidieuse n’est pas la tolérance de la torture dans l’école,
comme nous l’avons vue précédemment.
Il est probable que la forme la plus vicieuse du Mal dans l’école soit
la notion D’ÉGALITÉ.
C’est vicieux parce que sous couvert de la théorie selon laquelle « tous
les élèves bénéficieront du même traitement, parce que tous ont des droits
égaux et sont nés avec les mêmes capacités », on introduit chez les
enfants et à divers degrés, UN ÉCHEC POTENTIEL AUTOMATIQUE.
Pourquoi l’égalité engendre-t-elle des échecs ?
Parce que tous les enfants ont des capacités différentes dès leur
naissance, un fait facilement vérifié.
Prenons l’exemple d’un programme scolaire uniforme (basé sur l’égalité)
à effectuer durant la scolarité d’une même génération d’enfants. Automatiquement,
ce programme générera un certain nombre d’enfants « ralentis » (ils
pourraient aller plus vite et apprendre plus que ce qui est exigé), un certain
nombre de « décrocheurs » (ils ne comprennent pas les leçons parce qu’ils
ont besoin de plus de temps pour apprendre), et au milieu, un certain nombre d’élèves
qui suivent ou ne suivent pas à différents degrés.
Immédiatement, l’élève largué va ressentir un échec. Il ne suit pas « comme
les autres ».
Non seulement il a un échec, mais en plus, on lui dit qu’il est
paresseux, qu’il ne travaille pas assez ou qu’il est nul. C’est faux bien sûr. Au
premier contrôle, la note obtenue lui prouve qu’il ne sait rien. Ses parents voient ses
mauvaises marques et le grondent. Le pauvre élève s’enfonce. Mais la prochaine leçon l’attend
déjà.
Qu’est-ce qui cloche chez l’élève lent ou décrocheur ?
Rien ! Il est simplement différent des autres élèves et on lui impose
l’égalité !
Une « vérité » fausse et éminemment destructrice
En fait, ce n’est qu’une intuition. Mais plus je déterre de faits dans
cette direction, pire ça devient. C’est diabolique !
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