Une petite horreur qui provient des autorités postrévolutionnaires : les « sachants ».
Ils ont décidé que les bébés naissaient
avec des droits égaux, une bonne décision, mais ils ont ajouté qu’ils avaient
des capacités égales, ce qui était stupide. Le pire, c’est qu’ils ont basé tout
le système éducatif sur cette donnée. Les « sachants » du dix-neuvième
siècle ne pouvaient pas faire pire.
De toute façon, qu’on le veuille ou non,
cette « égalité » était dogmatique. Même les droits ne sont pas
égaux. La vérité est qu’un enfant devra se débrouiller malgré les inégalités, les
injustices, les différences ou faiblesses physiques, les mauvais traitements, les
influences néfastes et autres mauvaises rencontres, les différences de caractère
des professeurs, la bonne ou mauvaise ambiance des écoles, et les différentes
circonstances selon les milieux sociaux. Personne ne démarre avec les mêmes
capacités physiques, mentales ou spirituelles, personne ne démarre avec les mêmes
chances. L’égalité est la pire des données. Elle pollue et rend faux tout
raisonnement qui se base dessus. Elle semble « noble », mais elle est
terrible.
Il n’y a pas d’égalité dans ce monde. En
tout cas, chez l’homme, il n’y a que des différences. Et ça, c’est une donnée
fiable que vous pouvez introduire dans tous vos raisonnements, toutes vos solutions,
concernant l’humain.
Quelles sont les conséquences d’avoir érigé l’égalité en institution ?
Le concept d’égalité, avec tout ce qu’il pouvait y avoir de noble et de généreux, était une supercherie qui a permis d’introduire d’autres notions tout aussi fausses afin de soumettre le peuple à la volonté de ses nouveaux maîtres. L’obéissance, l’uniformité et la soumission absolue à l’autorité étaient les vraies cibles. L’égalité était l’enrobage qui permettait de faire passer et d’inculquer l’obéissance aux enfants, tous les enfants sans différence – l’Instruction publique était née. Après presque deux siècles de ce traitement, nous avons obtenu un peuple obéissant, sous le contrôle de l’État et de son administration, avec une liberté relative, mais incapable de s’organiser pour résoudre des problèmes vitaux de société et d’écologie et surtout, dont toute dangerosité a été supprimée.
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