Tous les systèmes, qu’ils soient éducatifs, religieux,
politiques, administratifs, policiers, judiciaires, législatifs, punitifs ou
autres, ont été créés pour résoudre des problèmes que les gens n’ont pas pu
résoudre. Mais ça, c’est une apparence. Ces systèmes ont été créés pour empêcher
les gens et les peuples de résoudre leurs problèmes.
Pourquoi y a-t-il des délinquants ? Parce que les gens
n’ont pas pu résoudre le problème. Pourquoi y a-t-il des dealers et consommateurs
de crack qui détruisent l’environnement et la vie des gens qui les côtoient ?
Parce que les gens ne peuvent pas résoudre ce problème. Ils n’en ont pas le
droit.
Pourquoi ?
Lorsqu’un homme torture sa femme pendant des années, pourquoi ne résout-elle pas ce problème ? Pourquoi les gens qui sont au courant, incluant souvent la police, ne font-ils rien ?
Intéressantes questions, n’est-ce pas ?
Est-ce un manque d’autorité de la part des institutions ?
Cela semble être le cas, mais…
Nous avons défini l’intelligence comme l’aptitude à résoudre
les problèmes.
Tous ces problèmes qui endommagent le moral et la vie de
gens qui ne demandent que leur tranquillité sont provoqués par le manque de l’intelligence
nécessaire pour résoudre le problème une fois pour toutes. Ça, c’est carrément
insultant pour les gens concernés. Alors quoi ? Modifions légèrement le
raisonnement. Tous ces problèmes sont provoqués par le fait que l’intelligence des
gens concernés est radicalement empêchée.
Par qui et pourquoi ? Je crois que nous sommes en train
de mettre les pieds dans l’antre du Diable !
Qui, quoi, comment, pourquoi ? Comment en sommes-nous arrivés
là ?
L’Homme, cet animal presque sans défense, mais fier,
courageux, intelligent, qui a réussi à dominer la nature gigantesque, brutale,
sauvage et tueuse pour le faible, comment peut-il se retrouver dans l’incapacité
de maîtriser quelques hordes de brutes ?
Que nous est-il arrivé ?
Eh bien il semble que nous ayons été « éduqués »
selon des normes intellectuelles, étatiques et religieuses, nous avons été
placés sous l’autorité des élites, les sachants, les gens les plus « brillants »,
les autorités religieuses, intellectuelles, administratives et étatiques.
Nous avons perdu notre mental et notre puissance humaine.
Nous ne pouvons pas observer, repérer les ennemis et nous défendre. C’est
interdit. Nous ne pouvons même pas fuir ; les conditions économiques nous
l’interdisent. Nous ne pouvons pas non plus faire fuir l’ennemi, car nous ne
faisons pas peur ; nous ne sommes pas assez dangereux pour cela.
Le constat est accablant. Nous avons perdu notre capacité à
être dangereux. Et un homme qui a perdu cette capacité a également perdu son
intelligence, la vraie, celle qui consiste à résoudre les problèmes.
Pour retrouver son intelligence, l’homme doit retrouver sa
capacité naturelle à être dangereux pour ses ennemis et son environnement.
Lors de la Révolution, l’homme du peuple était dangereux ;
il a battu l’aristocratie et ses armées, pourtant bien organisées, il a su renverser
la tyrannie. Quel courage ! Quelle intelligence !
Il en a fallu de la fourberie, de la trahison, des mensonges
et fausses théories pour parvenir à transformer ces populations courageuses en société
plate, sans grandeur, sans courage et sans intelligence.
Mais qu’a-t-on fait aux gens ?
On les a éduqués ! Et quel mensonge éhonté, quelle
manipulation démente fut utilisée par les « sachants » pour tromper
les peuples ? L’ÉGALITÉ ! Avec son apparente « Justice »,
mais dotée d’une redoutable perversion éthique.
On ne pouvait pas percevoir le mensonge, tellement il semblait juste. On a installé un cancer terrible au sein même de l’esprit de la société, de son peuple.
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