Avant-propos
Si les problèmes écologiques et humains que nous affrontons
aujourd’hui ne vous concernent pas, si l’éducation des enfants vous semble sans
intérêt, ne lisez pas ce texte.
Soyons lucides. Nous n’allons pas assez vite. Nous progressons,
oui, mais l’ordre de grandeur des actions à entreprendre à l’échelle planétaire
n’est même pas perçu. Juste, sortez de chez vous et regardez par terre. Je suis
dans une ville plutôt « haut de gamme » en banlieue parisienne qu’est-ce
que je vois ? Des mégots et déchets de toute sorte. Je ne vous dis pas l’état
des lieux sur les bas-côtés des sorties de périphérique et d’autoroutes de la région.
Malheureusement, c’est la réalité dans laquelle nous vivons.
Donc nous pouvons fermer les yeux et replonger dans notre inconscience
collective ou bien ouvrir les yeux, confronter les faits et analyser les
données.
Je vous jure que si vous suivez le raisonnement décrit dans
ce livre jusqu’au bout, vous aurez une autre vision des défauts de l’Instruction
nationale et de comment y remédier. Nous pouvons élever l’aptitude à penser.
Tout ce qui suit concerne l’élévation de la pensée humaine.
Si nous élevons notre aptitude à penser et à résoudre les problèmes, nous parviendront
également à résoudre les problèmes de réchauffement climatique, de pollution et
de destruction générale de notre milieu : LA TERRE !
Si nous n’élevons pas notre aptitude à penser, je vous
laisse imaginer ce qui va se passer, quoique cela soit probablement inimaginable.
Il n’y a pas de question à ce sujet. Donc, si ce sujet vous intéresse, même avec un vague espoir, ou même sans y croire, suivez-moi.
Introduction
Il s’agit du développement d’un cours sur un sujet qui n’existe pas : l’informatique humaine.
L’informatique concerne le traitement de l’information ou des données par un ordinateur.
L’informatique humaine est le traitement des données « humaines » par un mental ou esprit. Nous allons le traiter à la manière des ingénieurs, en triant des données.
Comme je ne m’adresse pas à une « élite » d’érudits,
d’intellectuels ou d’enseignants et autres « sachants », je vais
employer un langage simple. Je m’adresse aux gens du peuple en espérant que
nous allons aboutir à une élévation.
Je m’adresse aux gens, ceux qui ont envie de savoir et
surtout, ceux qui ont envie de savoir FAIRE, notamment dans le sujet des
données humaines, de leur vérité, de leur évaluation, de leur classement, de
leur traitement, etc. Ne vous inquiétez pas, je vais expliquer tout cela.
Il faut savoir que nous avons quitté ce que nous appelions l’ère
industrielle. Il y a eu différentes périodes dans l’Histoire, l’évolution de l’Homme,
notre évolution. Nous l’avons tous apprise à l’école, avec plus ou moins de
succès. En gros, il y a eu des périodes brutales, faites de guerres et de
conquêtes de territoires, le développement de l’agriculture, les constructions
fortifiées, le développement des arts, de l’industrie, etc.
Il y avait deux races de gens « ceux qui avaient le pouvoir », avec une aristocratie qui gravitait autour, et les « administrés », autrement dit, ceux qui étaient dirigés, le peuple ou « les masses ».
Nous avons donc un système d’élites à divers degrés exerçant
leur autorité sur un peuple plus ou moins bien organisé.
Jusqu’à une période récente, peut-être le milieu du
vingtième siècle, nous avons atteint un point culminant dans le système
« élite autoritaire – peuple obéissant » avec le début du déclin de l’ère
industrielle, en tout cas en Europe occidentale.
Il est très probable que les ères autoritaires aient
commencé un déclin, peut-être pas partout, mais ici et là. Que ce soit l’autorité
politique, administrative ou religieuse, il semble qu’il y ait un déclin. Le
problème, pour nous, n’est pas l’autorité, mais les données fixes et fausses implantées
dans les populations.
L’autorité est un système simple. Vous instituez ce qui doit et ne doit pas être fait, une force de police pour taper en cas de manquement et une justice pour taper encore plus fort sur les récalcitrants.
Vous avez donc d’un côté les « sachants » qui décident de ce qui est bien ou mal, et de l’autre les « non-sachants » qui doivent se conformer, obéir aux décisions des « sachants » ou être punis en cas de désobéissance.
C’est un système qui est basé sur la croyance, la douleur et la peur d’une augmentation de la douleur ou même, d’une douleur infinie ou éternelle comme dans le cas de l’Enfer.
De l’autre côté, pour les gens obéissants, les bons élèves, nous avons l’absence de douleur, ou le plaisir d’une vie morale et en accord avec les lois de l’autorité en place. Tant qu’on obéit et qu’on est dans le cadre, tout va bien. LE « SACHANT » DIRIGE LE « NON-SACHANT » PAR LA DOULEUR OU L’ABSENCE DE DOULEUR !
Je vous parle de cette évolution pour que vous compreniez d’où nous venons et où nous allons, d’un point de vue de la RAISON et de notre évolution nécessaire.
Nous devons quitter définitivement la solution du type « autorité – douleur – obéissance » pour faire évoluer l’intelligence humaine, ce qui veut dire celle des gens, de tous les gens. C’est ce que nous pressentons qui est en train d’arriver.
L’intelligence est simplement l’aptitude à résoudre les problèmes. C’est tout. Vous avez froid, vous ne voulez pas avoir froid, c’est le problème. Vous mettez un pull ou vous entrez dans un café pour vous réchauffer. Vous avez utilisé votre intelligence pour résoudre ce problème. C’est ça l’intelligence, ne cherchez pas quelque chose de plus compliqué.
L’intelligence repose en partie sur les données, l’exactitude des données.
Notre société est en train de quitter la manipulation par la croyance et l’autorité pour entrer dans l’ère de l’intelligence et des données.
Cette mutation provoque beaucoup de tumulte. La force brutale et l’emploi de la douleur sont simples : a) on exige l’obéissance à un code ; b) en cas de désobéissance, on tape, on inflige de la douleur ; c) on augmente la douleur infligée jusqu’à obtenir l’obéissance au code ; d) quand l’obéissance est obtenue, on arrête de taper et d’infliger de la douleur.
C’est un système très simple d’emploi, jusqu’au jour où l’autorité hésite à taper ou à infliger de la douleur à cause de différentes peurs ou idéologies. Dans ce cas, la peur de la douleur ne joue plus son rôle et il devient impossible d’obtenir l’obéissance et le bon ordre (le respect du code).
Vous voyez où nous voulons en venir ? La douleur engendre la stupidité et la paralysie mentale. Elle bloque l’intelligence et la raison. Hurlez et tapez sur un élève qui ne comprend rien à sa leçon de maths, vous obtiendrez peut-être de l’obéissance, mais certainement pas de l’intelligence.
L’intelligence et la raison peuvent générer de l’ordre et de l’action sensée. Mais seulement si cette intelligence a été développée et entraînée. Par extension, nous aurions la raison qui serait de l’intelligence appliquée.
Pour évoluer, la société humaine doit passer progressivement d’un système autoritaire (utilisation de la douleur) à un système de société intelligente (utilisation de données exactes).
C’est le sujet de l’informatique humaine : l’acquisition, l’évaluation et la gestion de données vraies, factuelles, observées ou raisonnées, afin d’obtenir des solutions humaines sensées.
Nous avons quitté l’ère industrielle et autoritaire pour entrer dans la « data » : L’ÈRE DES DONNÉES.
Et tout comme un ordinateur qui ne tolère pas qu’on lui tape dessus, l’esprit humain n’aime pas la douleur et ne fonctionne pas en présence de brutalité.
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