Il est probable que vous trouviez ces propos étonnants, hors de propos ou sans objectif évident.
Nous ne faisons pas ici de la
philosophie. Nous analysons des données, des données installées il y a pas mal
de temps et qui sont encore branchées dans les circuits de pensée de notre
société (un peu le même effet que des virus qui seraient branchés de manière
permanente dans les circuits de calcul d’un ordinateur (ou ses mémoires). La
pensée agit de la même manière sur les humains, individus ou groupes (société).
Je vais vous donner un petit
tuyau : si vous voulez avoir des raisonnements sensés, toutes vos
données doivent être vraies. Vérifiez tout. Il est mieux de reconnaître qu’on n’est
pas sûr ou qu’on ne sait pas, plutôt que de « croire » savoir.
Je vais vous donner un exemple
dramatique. Cette semaine, une jeune fille de douze ans s’est suicidée ! C’est
épouvantable. Mon Dieu, on ne se suicide pas à cet âge ! Ce n’est déjà pas
normal de se tuer, mais à 12 ans !!!! Que s’est-il passé ?
Eh bien, elle se faisait harceler à l’école ! La démence des réseaux sociaux en action. La meute des petits salauds qui décident de broyer moralement l’un des leurs. Et sans raison aucune !
Derrière tout cela, indépendamment de
la folie collective, où étaient les systèmes de défense de cette jeune
fille ? Vous comprenez quand je parle des arts de la guerre ? Quand
on est attaqué, on sort les crocs ! Encore faut-il y avoir été entraîné,
car ce n’est pas forcément inné.
Une loi naturelle, chez un être humain,
ou n’importe quel animal, c’est que les attaques contre lui existent et qu’on
doit soit attaquer et détruire l’ennemi, soit l’effrayer et le mettre en fuite
ou faire cesser l’attaque, soit fuir et se mettre hors de portée si l’ennemi
est plus fort. Il y a aussi la négociation si celle-ci est possible.
Ça, c’est la nature. Tous les animaux
le font ou ils se font manger s’ils ne le peuvent pas. Nous sommes dans des
faits prouvés et l’homme n’y échappe pas.
Les attaques sur les réseaux sociaux
existent, ce sont des attaques réelles qui peuvent détruire quelqu’un de l’intérieur ;
ceux qui s’y livrent sont des ennemis. D’accord ? Il faut nommer les choses,
pas les justifier.
Vous comprenez ? Juste des faits
et raisonnements prouvés et fiables. Posons une question : « Quelles
données ont été introduites dans le mental de cette jeune fille pour qu’elle ne
puisse survivre et sortir par le haut de cette situation ? »
Ce n’est pas le harcèlement qui a
détruit cette jeune fille. C’est une illusion. La question que vous devez vous
poser est : « Quelles données ont bloqué ses mécanismes
naturels de défense et d’attaque ? Quelles données ont été installées
comme un cancer généralisé dans son mental, au point qu’elle ne pouvait ni
détruire son ennemi, ni le faire fuir, ni le raisonner, ni s’échapper de ce
traquenard ? » Pire encore, elle ne pouvait même pas parler
ni appeler la tribu au secours. Alors quelles données l’avaient paralysée
et démoli son mental à ce point, AVANT que le harcèlement ne commence ?
Une donnée est implantée lorsqu’elle a
été installée par la force, par la ruse, ou par d’autres méthodes. Le pire est
lorsque la personne (ou l’enfant) l’accepte parce que ça vient de ses parents,
de son curé ou de son professeur. L’amour est redoutable, par exemple. Une
tradition du genre « aime ton prochain » peut faire beaucoup de dégâts.
Alors qu’elle semble « bonne », elle annihile les défenses de quelqu’un,
surtout lorsqu’il est enfant. Le « prochain » est une notion fausse.
Il n’y a que des « univers » tous différents, parfois amis, parfois
ennemis, certains étant des psychopathes, enfin tous les degrés de gris entre l’être
le meilleur et le pire des déments.
« Tu dois obéir ! »
« Ne réponds pas ! » « Tends l’autre joue quand on te
gifle ! » « Ne te défends pas ! » « Laisse-toi
faire ! » « Sois sage ! » « Tu es un enfant bien
sage ! » (compliment et récompense). Toutes les dévalorisations et
punitions de l’enfant parce qu’il est actif, se défend contre ses agresseurs,
rétorque quand il a raison, etc.
Dans cette société, il est plus facile
pour un enfant, ou n’importe qui d’adopter des données du type comportement
sage et civilisé que d’apprendre à se défendre et d’attaquer vigoureusement un
ennemi bien réel. C’est une position très difficile à tenir, car on se retrouve
avec toute la société contre soi.
Certains êtres, connus pour leur extrême
efficacité, intelligence, résilience et leurs accomplissements, étaient
capables de tenir tête à la société, mais il s’agissait de caractères forts,
des gens d’une extrême intelligence, mais ils sont rares.
Tous les autres se font aplatir s’ils
osent se défendre. Et quand on est encore enfant et qu’on se trouve dans la
situation d’être harcelé sur les réseaux sociaux par un ramassis de lâches et
de parasites, méchants de surcroît, la position est intenable.
En plus il existe une fausse donnée
selon laquelle il ne faut pas appeler à l’aide, surtout un adulte. Les pervers
narcissiques adorent dire à leur victime : « mais tu as besoin de ta
maman pour te défendre ? » et comme lui fendre le crâne d’un coup de
francisque n’est plus apprécié aujourd’hui, la pauvre victime ne peut que s’écraser.
Nous n’allons pas résoudre cette énigme
parce que nous n’avons pas les données sur cette situation particulière. Je dis
juste que les gens et la société ont été littéralement truffés de données
fausses et que celles-ci agissent comme un cancer généralisé dans un organisme,
ou comme un virus informatique qui annihilerait toute action des pares-feux et
antivirus. Et en plus, ce virus serait indétectable puisqu’il n’agirait que
lors d’une « invasion » ou attaque informatique générale.
Je me demande quand même d’où sortent
ces données qui annihilent les défenses d’un élève sociable.
C’est tout le but de ce cours : examiner
comment des données fausses peuvent être implantées, avec quels effets.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire