vendredi 12 novembre 2021

3. Analyse de l'école, Partie 3, Remarques relatives à l’utilisation de la torture et de la douleur dans l’école

Définition du mot « torture »

Dictionnaire Larousse

1. Tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales sont intentionnellement infligées à une personne : Des aveux arrachés sous la torture.

2. Souffrance physique ou morale extrême : Cette longue attente était une torture.

La torture à l’école

Selon la définition 1, la torture est de la douleur physique ou psychologique imméritée infligée et sans le consentement de la victime. On peut toujours discuter sur les détails.

Un élève a peur d’aller à l’école parce qu’il va être torturé. On n’a logiquement pas peur de quelque chose qui n’est pas douloureux. Non ? Si l’élève va à l’école à reculons, c’est qu’il y a quelque chose de douloureux qui l’attend, une douleur physique ou psychologique.

Évidemment, il pourrait y avoir une autre raison : il a peur parce qu’il a fait une grosse bêtise et qu’il va être puni. Mais ce n’est pas la raison habituelle. Habituellement, il a peur parce que d’autres enfants ou adolescents le torturent. Ils le font souffrir psychologiquement. C’est tellement douloureux que parfois, des enfants se suicident à cause du « harcèlement scolaire ». C’est le nom que les autorités lui donnent. Le problème est tellement mal nommé que personne n’y trouve de solution.

La vérité est que le fait d’infliger délibérément de la douleur, physique ou psychologique sans le consentement de la personne est de la torture.

Évidemment, dans le sport comme le rugby, le football ou la boxe, il y a une part de douleur. Mais il y a des règles et le volume de douleur est habituellement bien supporté par les joueurs.

Se poser la question de quelle société nous voulons

Voulons-nous une société où l’on fait mal aux autres pour obtenir ce qu’on veut ?

Il n’y a pas si longtemps, un jeu très « intelligent » consistait à nouer un foulard autour de son cou jusqu’à provoquer l’évanouissement. Et parfois, l’enfant ou l’ado ne se réveillait pas.

Il y a une étape de conditionnement qui préparer à ce type de « jeu ». Il y a une manipulation qui consiste à faire accepter l’idée à quelqu’un que la seule chose à faire qui prouve son courage est de faire cela. L’étape préparatoire est un lavage de cerveau, de la torture psychologique.

Il y a un jeu plus récent. C’est un jeu d’enfant, mais qui a été perverti. De ce que je sais, cela vient de Corée du Sud. Il y a un groupe d’enfant. Ils jouent à un jeu d’adresse parfaitement inoffensif. Mais quand un enfant perd, les autres le jettent à terre et le tabassent. Ils ne font pas semblant. Ils le tapent à coups de pieds et de poings et c’est violent. En même temps, d’autres filment avec leurs portables.

Autre exemple tout aussi récent : le harcèlement scolaire par date ! Des élèves avaient lancé un « jeu » selon lequel tous les enfants nés en 2010 seraient insultés et humiliés sur les réseaux sociaux. Cela avait pris des proportions et avait posé de sérieux problèmes comme des dépressions chez certains enfants.

Quand je parle de torture, ce n’est pas théorique. Nous vivons dans un monde qui essaie à grand-peine de se sortir de la barbarie. L’école est l’endroit où les enfants apprennent à devenir les hommes et les femmes du futur.

Droits et devoirs d’un élève relatifs à la torture

Inutile de s’étendre dessus. Les enfants doivent avoir le droit à une scolarité sereine, à l’abri de douleurs inutiles comme des tortures physiques et psychologiques.

 

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